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ULISES est une forme à la lisière entre la photographie et le théâtre.

Au sein même de l’exposition photographique documentant la vie d’un club de boxe argentin, le boxeur Ulises Nahuel Blanco apparaît sous les traits d’une comédienne qui interprète son interview au mot près, préalablement transcrite puis traduite.

Images d’un côté, corps en mouvement de l’autre, le double support fait de cette forme un reportage en trois dimensions, immergeant le spectateur dans le témoignage de ce jeune habitant des villas, les favelas argentines. Au delà de l’histoire d’un individu résonne toute la rage de vivre d’une jeunesse livrée à elle-même.

Reportage théâtral et photographique

Ulises : Boxeur et villero argentin.

WALIKI, JE VAIS BIEN est un spectacle à la lisière entre la photographie et le théâtre.

L’exposition photographique documentant la vie d’un quartier inexistant sur les cartes s'immisce jusque dans la scénographie du spectacle. Les habitants sont là. Quya, Waldo, Olga, Elena, Reyna, Benjamin et Maria Galindo apparaissent sous les traits de la comédienne Sarah Kristian qui interprète leur témoignage au mot près, préalablement transcrit puis traduit.

Images d’un côté, corps en mouvement de l’autre, le double support fait de cette forme un reportage en trois dimensions, immergeant le spectateur dans le témoignage de ce monde qui se raconte au-delà de ses frontières.

Reportage théâtral et photographique

Waliki, je vais bien.
 

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El Alto. Bolivie. 4200m au dessus du niveau de la mer. 

Il y a 35 ans ce plateau aride et balayé par les vents n’abritait que quelques habitations de brique en bordure de la Paz. Peu à peu, ceux qui venaient de zones reculées de l’Altiplano l’ont mue en une ville tentaculaire. 

 

Ce spectacle découle d’une immersion à l’endroit où cette ville s’arrête, à la lisière entre monde rural et monde urbain. Une immersion dans une zone en chantier, inexistante sur les cartes, où des hommes et des femmes vivent et se construisent, se modifient.

 

… Être modifié. 

Être modifiés eux, dans cet environnement qui se métamorphose à vue d’oeil, qui amène à sans cesse s’adapter et à adopter des positionnements forts. 

Être modifiés nous, en tant qu’interlocuteurs dénotant dans le paysage, hors de notre zone de confort, dealant avec nos croyances et l’expérience d’une réalité crue.

Se trouver modifiés ensemble par ces rencontres sur le fil.

 

Proposant des espaces de parole, saisissant en photographie des instants de vie en suspension, nous avons invité les habitants à se raconter. 

La tentative d’approcher ce que ce territoire porte d’intime : voici peut être le sujet de cette forme dans laquelle l’exposition photographique et le spectacle vivant dialoguent.

 

Les témoignages et photographies récoltés se sont fait miroirs de nos questionnements de terrain.

Sous quelles formes jaillissent la recherche de nos essentiels, où que l’on soit ? 

Quelles voies pour porter l’importance de la revendication de nos droits ?  

Quelles voix pour questionner ce qui nous tient en vie, quand tout semble se déliter ?

Dans quel recoins affleure la joie d’être ensemble ? 

Comment prendre à bras le corps les mutations de nos êtres ? 

 

La transcription fidèle du flot de parole des entretiens enregistrés est la base de ce travail, afin de porter l’oralité de chacun face au collectif. Des oralités fragmentées dont nous souhaitons être les passeurs, au sein du témoignage à tiroir d’une jeune femme aymara qui, inlassablement, met des coups de pieds dans ses repères.

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